Présentation

Bonjour, je m’appelle Ugo MESSANA, j’ai 19 ans et je suis arbitre en binôme avec Hugo DE RIGGI, depuis 2017. Nous avons arbitré pour la première fois ensemble lors du tournoi de la Med Hand Cup à Plan de Cuques.
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A ce moment-là, nous étions seulement joueurs, nous n'avions jamais réellement arbitré. Mais nous avons fait part à Sophie Wolf (secrétaire du HBPC) de notre envie de commencer à arbitrer.
Elle nous a tout de suite mis en contact avec Benjamin Orthis (responsable de l’arbitrage du tournoi) qui nous a laissé la possibilité d’arbitrer et nous a fait confiance. A la suite de ce tournoi, nous sommes devenus directement juges arbitres jeunes territoriaux. Ce qui nous a permis d’officier sur des vraies rencontres. En plus des matchs de championnats nous avons eu la chance de participer à plusieurs tournois nationaux.

En 2018, nous avons officié sur les finalités inter-comité à Orléans.
En 2019, sur les finalités inter-comités à Bourges.
En 2020, sur les inter-ligues masculin à Valence, un peu tronqué par le Covid.
En 2021, sur les inter-ligues masculin à Saint Martin de Crau, encore tronqué par le Covid.

Ensuite, depuis 2017, nous avons franchi quelques étapes. Nous avons commencé JAJ T3, puis nous sommes passés T2 puis T1 en 2019.

L’année 2022 a été une belle année pour nous car nous sommes passés dans un groupe national. Au conseil de promotion de janvier nous sommes passés T1N, à celui de juillet Excellence 3, et y’a pas très longtemps nous avons appris que nous intégrons le groupe AVENIR du groupe Excellence 3.

Ugo MESSANA à droite - Hugo DE RIGGI à gauche (binôme d'arbitrage)

Comment avez vous vécu votre passage en nationale ?

Très content, de ce passage au niveau supérieur, une étape de franchie. Avec le Covid nous avons eu un peu l’impression de stagner en niveau, donc le fait de passer au niveau supérieur nous redonne de la confiance et nous donne encore plus envie d’aller loin.

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Avez-vous dû choisir entre jouer et arbitrer ?

Pas complètement, nous avons dû donner une priorité qui c’est bien sûr tournée vers l’arbitrage, mais nous continuons tous les deux à s’entraîner et à jouer quand le planning nous le permet. Des fois nous arbitrons le samedi et nous jouons le dimanche.
Oui ça fait des gros week-end…

Avez-vous un exemple d’arbitre que vous voudriez devenir ?

Une paire d’arbitre non, car chacun a envie d’avoir sa propre identité, sa propre manière d’arbitrer. Mais un exemple de carrière bien sûr, qui n’aimerait pas avoir la même carrière que Julie et Charlotte Bonaventura et participer à des grandes compétitions nationales et internationales. Donc oui je dirais les sœurs.


Comment avez-vous été formé à l’arbitrage ?

J’ai eu la chance d’être formé par de belles et talentueuses personnes de la ligue Provence Alpes Côte d'Azur. Le plus gros du boulot était lors des suivis de nos matchs, avec des échanges, des corrections très importantes. Nous avons également été formé lors de stages où nous faisions des analyses vidéos, des tests QCM, et d’autres activités en lien avec l’arbitrage.


Un message pour les jeunes qui hésitent à se lancer ?

N'hésitez pas à vous lancer, l’arbitrage peut vous faire découvrir énormément de choses, énormément d'endroits, énormément de personnes. Avec l’arbitrage vous pouvez peut-être atteindre un niveau que vous n’aurez jamais atteint en tant que joueur. On dit souvent que les meilleurs joueurs sont les meilleurs arbitres car ils comprennent le jeu. Ça peut donc aussi vous aider en tant que joueur.
Donc réellement lancez vous.

​Quel est votre parcours ?

Je suis devenu Juge Arbitre départemental pour donner un coup de main à mon club en 1997 (Mandelieu la Napoule HB). En 2000 j'ai pris la présidence de la Commission Organisation des Compétitions du Comité 06. Je suis ensuite passé arbitre Territorial. En 2006,  délégué technique national et à partir de  2008 , je me suis occupé des JAJ de la Ligue Côte d'Azur. En juin 2019, à la demande de Jean Luc BAUDET et après accord du Conseil Territorial , je suis devenu président de la Commission Territoriale d'Arbitrage. En 2020 j'ai finalement arrêté d'arbitrer.


​Parlez nous de votre projet de développement de l’arbitrage sur le territoire

- Aide aux clubs dans la création de l’école d’arbitrage.
- Accompagnement des clubs pour les formations animateur d’école d’arbitrage et accompagnateur de JAJ.
- Renouveler le corps arbitral
- Veiller au respect du PPF Arbitrage : accompagner les meilleurs JAJ du territoire vers l’excellence.
- Couvrir toutes les rencontres Nationales (délégation CNA), Régionales et Départementales sur l’ensemble du territoire Région SUD.     
- Mise en place de stages de perfectionnement pour les JAJ et JA.
​- Création d’un poste CTF Arbitrage.

​Globalement, quel est votre regard sur l’arbitrage actuellement dans l’ensemble des sports ?

​Suite aux perturbations causés par la pandémie Covid 19, toutes les fédérations ont perdu à minima 30% de leur effectif arbitral. Les Commissions d’Arbitrage s’orientent obligatoirement vers la formation de jeunes arbitres de haut niveau. Par ailleurs toutes les fédérations désirent protéger les arbitres et l’environnement du jeu. Le gouvernement a exigé du ministre des sports qu’elle épaule les diverses Fédérations dans leurs problèmes sociétaux (harcèlements moral, physique, etc….)

​Quelles sont les qualités à avoir pour être un bon arbitre selon vous ?

Discrétion, Humilité, Rigueur. Le Juge Arbitre est le directeur du jeu et donc il doit avoir une parfaite connaissance des règles du jeu et être en parfaite condition physique. Il doit être respectueux du jeu, des joueurs et de l’environnement. Il doit être aussi courageux et savoir analyser les situations tout en étant réactif.


​Quelle est la différence entre être arbitre de handball ou Beach handball / Hand’fauteuil ?

​Le projet CTA est de former des Juges Arbitres polyvalents capables d’arbitrer des matchs « indoor », Beach et Hand’Fauteuil suivant les règlements appropriés. Les mêmes qualités sont requises pour ces 3 offres de pratique.


Quel est votre meilleur souvenir en tant qu’arbitre ?
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​Etre arbitre m’a permis de découvrir d’autres fonctions dans l’arbitrage et notamment celle de juge délégué national (Match de LNH, LFH, Proligue). Mon meilleur souvenir fut ma désignation sur le Final Four Trophée de Champions à Sousse en Tunisie en septembre 2013 avec les équipes de Paris SG, Montpellier, Chambéry et Dunkerque. Ce week end de 3 jours fût un réel plaisir sur le plan arbitrage, technique mais aussi humain.

Par quelles difficultés êtes-vous passée ?
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A l’image des joueurs de handball, un arbitre est forcément confronté à certaines difficultés au cours de sa carrière. Le fait d’être une femme et d’officier sur des rencontres masculines en est une. Face à des hommes, je me devais d’être encore plus crédible que mes collègues de la gente masculine. Une autre difficulté est celle de réussir à concilier vie professionnelle, vie de famille et passion de l’arbitrage; la recherche du juste équilibre est perpétuelle. ​

Présentation

Je m’appelle Léa GUIDARINI je suis arbitre a un niveau T1. J’ai tout d’abord commencé le handball à l’âge de 10 ans et lorsque j’ai commencé la compétition en système de plateau j’ai commencé à arbitrer les matchs des équipes suivantes. C’est de là que j ‘ai appris les premières règles du jeu. Par la suite, mon club m’a proposé de réaliser une formation pour devenir juge arbitre jeune. J’arbitre maintenant depuis 6 ans avec mon binôme Lina DANOUSSI.


​Quelles sont difficultés régulières dans l’arbitrage au handball ?

Les spectateurs, joueurs et coachs irrespectueux qui oublient que l’on est des êtres humains comme les autres et qu’il peut nous arriver de faire des erreurs ce qui ne leur confèrent pas le droit d’être agressif ou insultant et nous manquer de respect.

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Quel est le plus haut niveau que vous avez arbitré / que vous aimeriez ?

Le plus haut niveau que nous avons arbitré à ce jour est du -18 France masculin. Nous aimerions pouvoir arbitrer au plus haut niveau de la LFH et LNH ou les JO.

Léa GUIDARINI à droite - Lina DANOUSSI à gauche (binôme d'arbitrage)

Comment se passe la préparation avant un match ?

Avant d’arbitrer nous arrivons environ une heure avant le début de la rencontre pour nous préparer. On commence par se changer dans le vestiaire puis nous allons près de la table de marque nous présenter en tenue officielle aux officiels et secrétaires, chronométreur et responsable de salle. Ensuite nous vérifions la feuille de match et nous retournons dans le vestiaire où nous partageons nos ressentis sur le match, quels points nous souhaitons travailler au cours de la rencontre.
Et enfin on retourne sur le terrain pour nous échauffer.
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Avez-vous un exemple d’arbitre que vous voudriez devenir ?

Les sœurs Charlotte et Julie BONAVENTURA sont un vrai exemple pour nous. En effet les femmes sont très peu représentées dans le domaine de l’arbitrage de haut. Elles sont un modèle pour la plupart des jeunes femmes arbitres françaises.


Votre joueur/ joueuse de handball préféré(e) ?
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Valentin PORTE